Décoration artisanale et responsable, fabriquée en France
Décoration artisanale fabriquée en France
Atelier du Pilat "Céramiques Raku : un savoir-faire traditionnel"
Portrait d'artisan
Après 30 ans dans l’industrie énergétique, Yannick Tondeux a opéré une reconversion professionnelle pour se consacrer à 100% à ses passions : la céramique et la poterie. Il crée alors l’Atelier du Pilat et fabrique de ses mains au quotidien des objets de décoration, des sculptures ou encore des objets d’arts de la table. « Depuis mon enfance, j’ai toujours été attiré par les activités artistiques et les arts plastiques » confie le céramiste.
Pendant plus de 20 ans, Yannick pratique la poterie au sein d’associations puis se forme auprès d’un ancien potier de sa région. « Il m’a partagé son expérience, son savoir-faire et m’a transmis les bons gestes » précise t’il. La transmission des savoirs-faire est d’ailleurs fondamentale pour ce céramiste qui propose des stages d’initiation au modelage et au tournage au sein de son atelier.
Il fait notamment découvrir à ses stagiaires la cuisson « Raku », un véritable art de vivre japonais que ce potier affectionne tout particulièrement. « Le Raku est une technique de cuisson japonaise qui consiste à effectuer deux cuissons de poterie. Grâce à un choc thermique obtenu par divers procédés : cuisson, enfumage, refroidissement dans de l’eau…des effets se créent sur la surface des pièces (métallisation, marbrures…) explique Yannick. Ainsi, chaque pièce est unique. « Il y a un réel effet de surprise avec le Raku car le résultat obtenu dépend de nombreux facteurs : au contact de l’oxygène, les couleurs peuvent changer par exemple ».
Au quotidien, le potier effectue de nombreux tests pour la création de ses pièces uniques. « C’est aussi le propre de l’artisanat : c’est un travail qui demande beaucoup de patience et d’essais. Et je pense aussi que c’est le geste de l’artisan, couplé à des méthodes traditionnelles et ancestrales qui permettent de créer des pièces originales ».
Démarche déco-responsable
Il y a quelques années, Yannick a fabriqué son propre tour manuel qu’il actionne avec ses pieds. S’il ne l’utilise pas systématiquement pour créer ses pièces uniques, ce tour de potier lui permet de perpétuer un art traditionnel.
A l’avenir, le céramiste aimerait utiliser un four à bois pour ses cuissons afin de limiter les dépenses énergétiques et de maintenir un savoir-faire ancestral
Le céramiste s’intéresse aussi au Kintsugi, une technique japonaise qui consiste à réparer les céramiques brisées avec de la poudre d’or.
Enfin, la terre de potier est une matière recyclable tant qu’elle n’est pas cuite ce qui permet à Yannick de réutiliser son argile à l’infini.
